L’écriture

L’écriture comme expiation, comme une purge – mais construite, pas oubliée mais plutôt lucide comme lorsqu’on décide de voyager. Ecrire c’est décider d’avoir son baluchon toujours avec soi. Mais écrire sur le papier – apprendre et restituer un texte quel qu’il soit est sûrement quelque chose de limité, qui a sa limite.

Toutes les formes d’écriture nous intéresse. L’écriture improvisée. L’écriture radiophonique, l’écriture comme phénomène. qu’elle soit chorégraphique, musicale, théâtrale, ou mouvement. Le champ est toutefois celui de la mémoire partielle, totale. La mémoire.La difficulté. Le sens. Tutti quanti.

Que faire. Ecrire donc. Je reprends. Je me reprends. Ecrire est une forme sauvage de construction ce ne doit pas être se vider. C’est aboutir quelque chose, quoi que tout soit bon. Agir, écrire fiévreusement comme le dit Antonin Artaud, comme la peste. (La peste du théâtre, qui donne à voir, à lire, à entendre). L’écriture est le siège, l’ADN qui donne sens à ce qui n’en n’a pas, la vie en soi.